Et je soumets le monde dans un miroir noir /Marco Costantini/
Extrait
Publié dans Werther Effect, catalogue monographique, Edition Dilecta, 2012
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English below
C’est une construction complexe que l’artiste met en œuvre, une construction proche de l’oxymore dans la mesure où, fréquemment, le bien est opposé au mal par des sous-entendus musicaux comme esthétiques, plus ou moins perceptibles par le spectateur. La réduction des signes à leur stricte essentialité rejoue en quelque sorte la partition du rapport entre figuration et abstraction telle que l’a déjà expérimentée Piet Mondrian dans sa série des arbres. De Profundis (Out of the Depths of Sorrow) active un champ symbolique élargi. Si habituellement le symbole, dans la sémiologie de Charles Sanders Peirce, est un signe qui se réfère à l’objet qu’il dénote en vertu de la loi de l’association d’idées, dans le cas présent, il renvoie à plusieurs objets (…) tout en travaillant sur la question du signe et de son pouvoir évocateur.
Elodie Lesourd, De Profundis (Out Of The Depths Of Sorrow), 2011, PU paint on steel, 100 x 160 cm
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And I subdue the world in a black mirror /Marco Costantini/
Excerpt
Published in Werther Effect, monographic catalogue, Dilecta Edition, 2012
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The artist’s complex construction is similar to an oxymoron insofar as good and bad are often confronted with the help of more or less discernable musical and aesthetic innuendos. The reduction of signs to their strictest essence echoes to a certain extent the relationship between figuration and abstraction, as examined in the early 20th century by Piet Mondrian in his Trees series. De Profundis (Out of the Depths of Sorrow) activates an expanded symbolic field. Whereas in Charles Sanders Peirce’s semiotic theories, the symbol is usually a sign referring to the object it designates by virtue of the law of the association of ideas, with Lesourd it refers to several objects (…) while simultaneously asking the question of the sign and its evocative power.
